Ce n’est plus un secret pour personne depuis les années 80-90, les idées de développement durable ont émergé un peu partout. Avec l’éveil d’une certaine écologie, on s’est aussi rendu compte des effets désastreux qu’avaient commencé à produire l’industrialisation de l’agriculture. Pour le meilleur et surtout pour le pire, il y a eu à la fois une course effrénée au rendement et un certain mirage de la chimie industrielle. Concernant cette dernière, pendant longtemps, on a, en effet, voulu croire qu’elle allait régler tous les problèmes. Or, en lieu de cet idéal, on a bien dû faire le constat que l’usage intensif d’agents chimiques autant que les mauvais traitements infligés aux végétaux comme à la terre, finissaient par tuer les sols et, même, la biodiversité. Non seulement cela, mais pour ce qui est des pesticides dont on continue de faire un usage dispendieux, on s’est rendu compte que leur écoulement par ruissellement ou dans les eaux ouvertes autant que dans les nappes phréatiques finissaient par menacer d’empoisonnement bien plus que les simples cultures sur lesquelles ils se trouvaient épandus ou pulvérisés. La santé publique autant que la qualité de notre environnement sont en jeu.
Des dommages collatéraux
En bref et pour faire court, les dommages collatéraux de cette agriculture intensive et que l’on disait “moderne” ont fini par devenir notoire. Le vrai drame de toute cette histoire est qu’entre temps, la société avait été prise de vitesse. Les agriculteurs se retrouvaient ancrés et quelquefois même piégés dans ces nouvelles pratiques. Les méthodes traditionnelles avaient même quelquefois été oubliées sinon laissées de côté : assolement, jachère, semis d’espèces complémentaires, luttes biologiques. Il a fallu donc les retrouver quand ce n’est pas tenter d’en inventer de nouvelles. Quelles qu’elles soient, la productivité est souvent un prix à payer. Notre société est-elle prête à sacrifier la sacro-sainte rentabilité ? Ceci ne touche d’ailleurs pas que l’agriculture; les mauvaises habitudes se sont installées chez tout le monde, les jardins particuliers mais aussi les collectivités territoriales, les sociétés en charge de l’aménagement du territoires, etc… Comment changer cela ?
On peut toujours tergiverser, une réalité demeure. Il demeure urgent de contrôler l’usage inconsidéré de pesticides pour notre bien-être, pour notre santé, et pour les générations futures. Des acteurs s’y sont engagés. Ils peuvent être rejoints par d’autres pour une vaste opération zéro pesticide. C’est tout le sens de ce site web, s’engager pour le développement durable et pour l’éco-responsabilité.